CŒUR DE PÉDÉ

G. a le coeur brisé.
Comment son organe s’est-il retrouvé dans cet état ?
Pour répondre à cette question, G. fait l’historique des différents coups portés à ce coeur, de ceux assénés dès sa plus tendre enfance, aux plus récents.
Une histoire d’anatomie et d’amour.

PRODUCTION

LIVE Diffusion

PROCHAINES DATES

Il n’y a plus de représentation prévue.

INTENTION

Pour porter ce texte au départ intitulé « Monologue travesti », Guillaume avait besoin d’un double féminin, sublimé, sans quoi il avait peur, en parlant d’amour, de sexe, d’intimité, de tomber dans la vulgarité, du déballage pur et simple. Son personnage de drag queen a longtemps été un support nécessaire ; il serait aujourd’hui un refuge, une cachette. Or il ne veut plus se cacher. Il a donc enlevé les couches et décidé de tomber le masque en portant cette parole sur scène sans travestissement, ou plutôt en le déplaçant de l’accoutrement à la langue.

Ce « Cœur de pédé » reste un « Monologue travesti » ; non plus le texte d’un travesti, mais un texte lui-même travesti : c’est la langue que l’on maquille, tente de poétiser, sublimer. Travestir le monologue et rien d’autre : une scène vide, deux projecteurs, deux acteurs, un public et c’est tout. Excepté un petit accessoire : un cœur de veau (non de pédé), qui vient justifier ce désir d’enlever les couches pour atteindre, au fond, l’inatteignable : le dire de l’amour.

Dire l’amour, donc, mais pas seulement. Le texte aborde bien entendu l’homosexualité et les questions de genre ; le gay n’amène pas qu’un univers, il porte un monde. Sans évacuer l’Histoire et la politisation des questions de genre, il y a lieu d’inscrire ce texte dans un courant post-genré. Être éminemment politique l’air de ne pas y toucher.

BANDE-ANNONCE

Bientôt

REVUE DE PRESSE

« Avec un humour mordant et un bagout invraisemblable, Guillaume Druez se raconte. « Cœur de pédé » pourrait être banal mais c’est décapant. L’artiste y dépeint sans fard la communauté gay, non dénuée de failles et paradoxes. » – Le Soir

« Sans complainte ni langue de bois, Guillaume Druez, jeune homo bruxellois, jette, à travers le récit des ses histoires d’amour, un regard réaliste sur la communauté gay. » – La Libre

« Le récit est brut, dénué de tout artifice et c’est le but recherché. Que vaudrait un tel récit s’il n’était pas sincère ? Un spectacle qui ouvre une porte sur un milieu que la majorité d’entre nous ne connaît pas, comme une invitation. » – Le Suricate

DISTRIBUTION

Écriture et mise en scène Guillaume Druez
Interprétation Guillaume Druez et Manuela Sanchez
Une création de la Compagnie de Fernande
Production et Tournée LIVE Diffusion
Crédits photos Mathieu Ridelle
Soutiens Compagnie MAPS, Studios de Virecourt, BAMP, Festival Cocq’Arts, TIPI, SACD, Centre Culturel des Riches-Claires, Théâtre de la Vie, Still Standing For Culture et Centre Rosocha